Jolies cartes postales disponibles dans nos communes ....
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Arrêté préfectoral de Maine et Loire du 18/02/2016

"De nouvelles problématiques doivent également être prises en charge et les collectivités organisatrices actuelles ne sont pas forcément les mieux armées pour les affronter : le chlorure de vinyle monomère (CVM) qui suppose le renouvellement des canalisations, la protection des captages (qui va même au-delà des limites départementales pour certaines ressources), la gestion au quotidien des usines et des réseaux d’eau potable… Concernant par exemple le renouvellement des canalisations, avec un taux moyen départemental actuel autour de 0,53 %, il faudra 200 ans pour renouveler les conduites alors que leur durée de vie théorique se situe à environ 60 ans. Le taux devrait donc être autour de 1,6 % pour une bonne gestion patrimoniale, ce qui impliquerait un effort significatif d’investissement mais également d’organisation pour mener à bien ce renouvellement."

lire plus (ici page 13)


CVM, chapitre 19, pages 37 et 38



Mémoire de l'Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique - Alexis Voyez - 2010/2011

 


Canalisations d’eau potable:
La Direction générale de la santé a adressé aux agences régionales de santé (ARS) et aux préfets une circulaire visant à repérer, à l’échelle des
communes, les canalisations en PVC pouvant contenir du chlorure de vinyle monomère (CVM) risquant de se retrouver dans l’eau potable distribuée.
Elle fixe les modalités de gestion des risques sanitaires en cas de dépassement de la limite de qualité des eaux pour ces CVM (la réglementation fixe la limite à 0,5 mg/l), le contrôle sanitaire actuel ne permettant pas de détecter les non-conformités. Après ces repérages, chaque ARS devra définir un plan d’échantillonnage pluriannuel et saisir les résultats analytiques de CVM dans la base SIS-Eaux.
En cas de dépassement, la DGS demande d’effectuer des contre-analyses et diagnostics, de lancer des mesures correctives ou de restriction de consommation, et d’adopter des mesures de long terme.

Adour Garonne, revue de l'Agence de l'Eau


Bulletin d'info intercommunal du canton de Noyant

Parution en janvier 2015.

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Exposition au chlorure de vinyle monomère. La FNATH saisit le Conseil d'Etat pour demander l’annulation du tableau de maladie professionnelle 52bis (12/07/2017)


Le décret 2017-812 du 5 mai 2017 a créé, après plusieurs années de discussion, un nouveau tableau (tableau 52bis) qui présume le « carcinome hepatocellulaire » d’un travailleur suite à l'exposition au CVM, est d’origine professionnelle.

Pour autant, les conditions imposées par ce tableau ne sont pas acceptables car, en plus de conditions extrêmement sévères, il impose que soit rapportée la preuve d'au moins deux autres lésions du foie mais non tumoral figurant parmi une liste de cinq.

Or, il est incompréhensible d’exiger d’une victime professionnelle atteinte d’un cancer primitif du foie qu’elle présente également au moins deux lésions qui n'ont aucun rapport avec la maladie puisqu'il s'agit de lésions du « foie non tumoral ».

La FNATH considère que cette exigence supplémentaire va au-delà des conditions que doit prévoir un tableau. Aucune référence scientifique ne justifie en effet de prouver deux des lésions prévues pour démonter le lien entre le carcinome hépatocellulaire et l'exposition au CVM.

Une fois encore, on traite les victimes du travail sans égard pour leur dignité y compris lorsqu’elles sont confrontées à la maladie. Pour elles, un cancer du foie ne saurait suffire
.

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Chlorure de vinyle monomère (CVM)_Note de position de l’Institut de veille sanitaire

Mise en ligne le 15 juillet 2010

Lire ici


10ème prog pour l'eau destinée à la consommation. Gouvernement+Agence de l'Eau Loire-Bretagne

    10 ème programme de l’agence de l’eau Loire-Bretagne 2013-2018 • Pour l’eau destinée à la consommation humaine • janvier 2016
    Études d’aide à la décision (études diagnostics, CVM...), études de solutions alternatives (choix de filière) : Subvention 60 %
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Chlorure Vinylique Monomère …

 

 Micro particules au nom barbare classées cancérogènes par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

 

Les CVM sont entrées dans ma vie le jour où j'ai acheté ma jolie petite maison en pleine campagne, perdue au milieu de nulle part, aux fin-fonds de l'Anjou il y a 4 ans...

 

Elles sont entrées avec l'eau du robinet...

 

En fait, elles proviennent des canalisations de PVC trop vieilles, qui se décomposent, suivent le débit de l'eau, et stagnent dans les fins de circuit....

 

Et j'habite en fin de circuit...

 

Alors, du coup, comme on n'a pas le droit de vendre de l'eau pourrie à la population (ouf!), Véolia qui est propriétaire et distribue l'eau potable (ou pas...) chez moi, a sollicité les détenteurs du réseau d'eau , les collectivités locales (à travers elles, vous et moi, en fait ! Sauf qu'à moi, on ne m'a pas demandé mon avis ! ), afin qu'elles trouvent une solution pour que leur réseau qui est défaillant me fournisse une eau consommable.

 

D'accord.... Quelle solution adopter ?

 

D'un côté, on pourrait remplacer les circuits qui se décomposent par du neuf, partout où le problème se pose. (Heu, bah oui, mais, en fait, le problème il va se poser partout au fur et à mesure que le PVC vieillit et se décompose, enfin partout en campagne, en bout de ligne...). Oui, bon, en fait, tout le réseau est en passe de se décomposer, et, à long terme, si l'on pense générations futures, il vaudrait mieux effectivement, tout changer.... Mais c'est super-super cher !!! ( Il faut compter environ 2,2 millions d'euros pour 23km de réseau).

 

Ou alors, si on augmente le débit en bout de ligne, le phénomène de stagnation disparaîtra ? Auquel cas, on a juste à installer des purges automatiques et régulières qui feront tout le boulot ! Bah, carrément, c'est pas cher, rapide à mettre en place, et efficace (ou presque!).

 

Alors Zou, après maintes purges manuelles le long des jolis murs de tuffeau de ma petite maison, nous voilà avec une jolie purge un peu plus bas, entre champs et route pentue... Discrète et tout...

 

Oui, mais... Il y a toujours un « Mais », surtout avec les solutions rapides et pas chères...

 

En fait, les analyses, malgré 2 purges de 4h par semaine, sont revenues mauvaises... toujours trop de CVM …

 

Soit, on va augmenter les purges... Tous les jours 2h, puis tous les jours 4h, puis tous les jours 6h...

 

Au total, pour que ma jolie petite maison puisse avoir un peu d'eau potable (mais en fait toujours pas potable!!!), à ce rythme là, c'est 2,2 MILLIONS de L d'eau qui est déversée dans la nature sur une année...

 

Sans certitude aucune que l'eau soit de nouveau potable à l'heure qu'il est !

 

Aujourd'hui, mon foyer consomme 37 L d'eau de source par semaine. Je n'ai pas les moyens d'acheter de l'eau de source pour cuire les pâtes, les légumes, faire couler le café, alors j'utilise celle du réseau d'eau, cancérogène. Pour mes soins dentaires aussi... Cela paraît anodin les dents, n'est-ce pas ?

 

Et bien pas pour moi... Je ne vous ai pas dit ? J'ai 38 ans, et j'ai déjà un cancer...  un rein qui ne fonctionne plus, et puis deux greffes de foie aussi... alors, des particules cancérogènes dans l'eau de tous les jours, non merci ! D'autant que les deux cancers dont elles peuvent être à l'origine, sont des cancers du foie... merci bien, j'ai déjà donné !

 

Pour conclure cette réflexion, en fait, le réseau d'eau dans son intégralité est voué à se décomposer ou se décompose déjà, en particules cancérogènes qui atterrissent chez les gens qui habitent en bout de ligne .  L'Institut National de Veille Sanitaire précise que « la population alimentée par les conduites susceptibles de relarguer du CVM est estimée à moins de 600 000 habitants (données de 2010).Pour y répondre, certaines collectivités territoriales ont préféré miser sur les économies financières immédiates sans prendre en compte le coût du gaspillage de l’eau, en installant des purges (7 pour le canton de Breil / Parçay les pins) qui déversent chacune environ 2 Millions de Litres d'eau par an.

 

Il faut économiser l'eau, n'arrosez pas vos jardins, ne remplissez pas vos piscines...

 

Qui montre l'exemple ?

 

Qui paie la facture ?

 

Pour ma part, mon abonnement au raccordement au réseau d'eau n'a pas diminué. Je n'ai pas vue de remise exceptionnelle sur le prix de l'eau, ni de proposition de remboursement de ma consommation en eau de source... Faut pas rêver !

 

Quant à ma conscience... Comment continuer à me regarder en face quand je sais que pour mon confort personnel et mon alimentation en eau potable, beaucoup plus encore est rejetée dans la nature...

 

Ça, c'est juste pour parler de l'eau dans mon robinet et celui de 600 000 autres, mais, je me demande quand même aussi, elles deviennent quoi les particules déversées avec l'eau dans nos champs ?

 

Anne Coullouette, empêcheuse de tourner en rond.